De la Contradanza au Danzón
La révolution haïtienne de 1793, chasse les Français
de Haïti. Certains s'installent en Louisiane mais la plupart rejoignent les
côtes orientales de Cuba et s'y installent. Ces immigrés apportent
avec eux un riche éventail de danses françaises et européennes
qu'ils ont, plus que les Cubains, pratiquées et transformées pendant
leur présence à Saint Domingue. |
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Suivant sa structure mélodique et rythmique, huit danseurs et danseuses
exécutent figures et pas très précis rassemblés en
quatre parties : Paseo, Cadena, Sostenido, Cedazo. Les deux dernières
étant sensiblement plus rapides que les deux premières. Il est important de noter que cette
Contradanza se diffuse dans l'île selon deux processus. |
Orquesta de P.Valenzuela, "Amalia Molina". 1909. ... >>> A Santiago se distinguent les
típicas de Ramón URRIOLOA, Enrique BUENO et
Manuel FIGUEROA, et à Camagüey la "ORQUESTA VARONA".
Mais l'île entière est prise de frénésie par les formations
qui diffusent la contradanza. A Cienfuegos émerge la "ORQUESTA
Agustín SÁNCHEZ", à Pinar del Río, la
"ORQUESTA Lino GIGATO", à Cárdenas celle
de Juan VÁZQUEZ, à Matanzas fleurissent "La SIN
RIVAL", "FRIJOLÍN", "GARRIDO".... Dans la seconde moitié du XIX° siècle, la région de Matanzas vibre au rythme de la contradanza. La "ORQUESTA de FAÍLDE " est l'un des orchestres les plus en vue. Il est en outre résolument moderne et les innovations de Miguel FAÍLDE le conduisent à transformer la contradanza et à créer un nouveau genre musical lui aussi "bailable", dansable, le Danzón. |
© Patrick Dalmace
Danzón! Le Danzón. |
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